Z comme ... ZOLA

Publié le par lydiane

Oui, j'avoue je n'avais jamais lu un seul roman de Zola. Grâce au challenge ABC, l'erreur est réparée. Je trouve qu'il est difficile de se lancer dans "Les Grands Classiques". On y va toujours avec une pointe d'inquiétude : je dois forcément aimer puisque c'est un chef d'oeuvre de la littérature. Or, souvent, j'ai abondonné ces lectures : les trouvant trop en décalage avec la réalité actuelle, trouvant l'écriture trop "pompeuse", n'arrivant pas à m'attacher aux personnages... J'ai laissé tomber "le Rouge et le Noir" de Stendahl, "Anna Karénine" de Tolstoi ou "Belle du Seigneur" d'Albert Cohen. Donc j'ouvrais "Germinal" avec quelques appréhensions...

4ème de couverture :

Germinal est le récit d'une grève de mineurs sous le Second Empire, mais également de leurs souffrances et de leurs amours, de leurs révoltes et de leurs espoirs, de leur fraternité et de leurs dissensions. Et si, dans ce treizième volume des Rougon-Macquart, Zola n'hésite pas à peindre au plus noir cette vie ouvrière, c'est qu'il souhaite conduire ses lecteurs de 1885 au sursaut nécessaire pour qu'advienne un avenir moins sombre. C'est ainsi l'espérance qui éclaire la fin du livre et que son titre annonce : dans le calendrier révolutionnaire, Germinal était le mois du printemps - celui du renouveau.

Je n'ai pas laché ce roman jusqu'à la fin ! J'ai vraiment beaucoup aimé l'écriture de Zola. C'est réaliste, bien détaillé, on y est, on accompagne ces personnages dans la mine. J'avoue que le fait d'avoir vu une des adaptations cinématographiques en amont m'a aussi aidé, car le vocabulaire technique est riche, et je suis loin de tout connaître du monde des corons. L'hisoire est prenante, on souffre avec ces mineurs, on se bat avec eux et surtout en espère.

Je vous mets la BO du film de Claude Berri. Habituellment, je n'aime pas lire un roman dont j'ai déjà vu le film. Là, ça ne m'a pas du tout dérangé, même si évidemment Etienne avait forcément dans mon esprit le visage de Renaud et La Maheude celui de Miou Miou !

 

PS : Sur la couverture de mon édition, il y avait une photo de Karl Marx. J'avoue avoir bien ri quand Mon Pirate m'a affirmé qu'il s'agissait du Père Noël...

Publié dans Lu - entendu...

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B
Ton Pirate a peut-être raison : en son temps, Karl Marx apportait peut-être aux gens, avec ses idées, les mêmes rêves que le Père Noël apportent aux enfants.
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