Le club des incorrigibles optimistes
de Jean-Michel GUENASSIA.
Ce roman a obtenu le prix Goncourt des lycéens en 2009.
J'avais noté ce titre depuis un bon bout de temps, mais il est vrai que l'épaisseur du roman m'a longtemps refroidi... ET puis, je me suis dit qu'il serait pas mal dans le cadre du Family challenge. Sauf que... alors que je viens de regarder sur Wikipedia pour écrire cet article, je me rends compte, que l'éditeur présente ce roman comme le 1er de Jean-Michel GUENASSIA, hors, il a déjà publié un roman en 1986... Bon ba mauvaise pioche, faudra que je trouve un autre "1er roman" !
4ème de couverture :
Michel Marini avait douze ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau.
Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Tibor, Léonid, Sasha, Imré et les autres. Ces hommes avaient tous passé le Rideau de fer pour sauver leur vie. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient tous retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre.
Cette rencontre bouleversa définitivement la vie de Michel. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes.
Roman de génération, reconstitution minutieuse d'une époque, chronique mélancolique d'une adolescence: Jean-Michel Guenassia réussit un roman étonnant tant par l'ampleur du projet que par le naturel dont il s'en acquitte.
J'ai beaucoup de mal, devant mon clavier, à trouver des mots pour décrire ce roman. Il est dense, 800 pages, et pourtant tout est dit dans la 4ème de couverture. C'est Michel qui nous raconte simplement son adolescence. Il délaisse petit à petit le baby et les jeunes de son âge, pour s'enfermer dans l'arrière salle d'un bistrot avec des (ex)communistes. Ces hommes ont quitté leurs pays pour fuir un régime, ils y ont laissé une femme, des enfants, un métier, une vie... Ils se rassemblent dans cette salle pour jouer aux échecs, boire de la vodka à la russe pour fêter les grands évenements et se disputer dans toutes les langues slaves !
Je ne me suis pas ennuyée une minute avec ce roman. J'ai plongé dans une époque, une ambiance que je connaissais peu.