Une joie feroce

de Sorj CHALANDON

4ème de couverture :

Sur mon carnet bleu, j'ai écrit : "C'est l'histoire de trois femmes. Elles se sont aventurées au plus loin. Jusqu'au plus obscur, au plus dangereux, au plus dément. Ensemble, elles ont détruit le pavillon des cancéreuses pour élever une joyeuse citadelle."

Quand on débute ce roman, on découvre quatre nanas en train de préparer un braquage. On s'aperçoit bien vite qu'elles n'ont pas beaucoup d'experience en la matière. Le deuxième chapitre commence 7 mois plus tôt..., je suis impatiente de découvrir ce qui a pu pousser ces 4 femmes à envisager le cambriolage d'une bijouterie !

L'auteur nous présente alors Jeanne. Jeanne est calme, douce, elle s'excuse presque de respirer. Elle a une douleur au sein, l'angoisse monte. Elle va faire une mammographie, puis des examens complémentaires; on patiente avec Jeanne, la peur au ventre. Et enfin le verdict : cancer du sein. Pour Jeanne, le doute laisse place à la volonté de se battre. Mais elle se retrouve bien seule. Son mari baisse immédiatement les bras, c'est trop dur pour lui. C'est donc en solitaire que Jeanne se rend à l'hôpital pour sa 1ère séance de chimio. Dans la salle d'attente, elle croise le visage des autres malades et en particulier Brigitte. 

Brigitte, malheureusement experte dans l'univers du cancer, va accompagner Jeanne. Elle va lui délivrer "les codes", la soutenir, mais aussi la bousculer dans ses habitudes. Brigitte va lui présenter deux de ses amies : Mélody et Assia. Dans ce "club" on partage bien entendu la maladie, mais aussi un rapport très particulier, difficile, à la maternité. Etre mère est un sujet difficile pour ces 4 femmes, chacune à sa manière. 

Je vais m'arrêter là pour le résumé, afin de laisser du suspens à ceux qui souhaitent lire ce roman. Mon avis maintenant… Humm… je suis partagée. J'ai  aimé le début du roman. Je me suis vraiment sentie aux côtés de Jeanne lors de la découverte de sa maladie. J'ai ressenti sa peur, son angoisse, puis sa volonté d'affronter cette épreuve et de ne pas se cacher comme pouvait lui suggérer son mari. Malheureusement, l'auteur m'a perdu dans la suite du roman… je n'ai pas adhéré au club des K. La maladie passe au second plan, on parle d'un tout autre sujet, je ne m'y attendais pas et surtout je ne le voulais pas ! L'auteur a toutefois réussi à re-capter mon attention à la fin. Certainement parce qu'il n'a pas choisi la facilité et que sa manière de terminer son  roman m'a plu.

Comments

[Bernadette]

J'avais envie de lire ce roman car Sorj Chalandon, j'aime beaucoup. Mais par la suite, j'ai lu une critique qui disait que ce livre n'était pas super. En tout cas, pas comme ses précédents romans.