C'est maman qui a tué le Père Noël
d'Alexandra VARRIN.
Evidemment, c'est le titre qui a attiré mon attention sur ce roman. A Noël j'aime lire de beaux contes; de jolies romances, mais aussi des livres un peu décalés...
4ème de couverture :
« Ils ne pensent pas à mal et au fond ce sont des gens bien, notion que vous avez apprise par coeur même si ce sont des personnes que vous ne connaissez pas, qui ne se sont jamais mouillées pour vous et à qui vous hésiteriez longtemps à donner un rein même en sachant qu'ils en ont besoin. La famille. Finalement c'est un peu comme la religion : si ça n'existait pas, il y aurait moins de tarés. »
Huis-clos familial tragi-comique, C'est maman qui a tué le Père Noël réunit pour les fêtes de fin d'année trois femmes issues de générations différentes, la grand-mère, la mère et la fille, chacune en proie à ses névroses, pas nécessairement compatibles avec celles des autres. Les squelettes sortent du placard tandis que tout le monde déballe sa hotte à l'occasion de la Nativité, et, comme le veut la coutume, ça sent le sapin.
La 4ème de couverture était vraiment prometteuse ! J'imaginais une sorte de "Père Noël est une ordure" familiale. En fait c'est plus terrible que drôle. Quand je pense que ce n'est pas tant tiré par les cheveux que ça et que dans certaines familles ça se passe réellement comme ça. Ca fait froid dans le dos !
Dans la famille d'Alice les femmes ne sont pas maternelles. On pourrait presque croire qu'elles font un concours : qui sera la plus culpabilisante envers sa fille ?, la plus de mauvaise foi ?, la plus ingrate ?, la plus méchante ?, la plus jalouse ? Et surtout, comment un enfant peut-il grandir dans cet ambiance sans avoir une case en moins ??? Pas très Noël tout ça...