Rien ne s'oppose à la nuit
de Delphine De Vigan
Ce livre a fait beaucoup de bruit lors de sa sortie (et même encore maintenant !). Les forumeuses ne tarissent pas d'éloge sur ce roman. Moi, j'étais très moyennement emballée. J'avais retenu que l'auteur avait écrit sur sa mère qui s'était sucidé. Mouais... en plus des paroles de Bashung comme titre... Non, vraiment, pas fait pour moi !
Ce qui m'a décidé à le lire (outre tous les avis positifs de ceux qui s'y étaient essayés avant moi) c'est la couverture. Je trouve cette photographie magnifique, je trouve cette femme magnifique, profonde, enigmatique.
Je n'ai pas été déçue, bien au contraire. Dès les 1er chapitres, j'ai été captivée par cette famille, ce côté tribu. La figure maternelle (enfin ... la grand-mère dans le roman) est assez formidable. J'ai aimé les interuptions de l'auteur, son questionnement sur sa démarche. C'est surprenant cette sensation de malaise, de malsain qui s'installe sans qu'on l'ai réellement vu venir, et qui vient détruire cette façade de tribu soudée et aimante. J'ai été attiré par Lucile, par sa complexité, par son role de mère (même dans les periodes où elle a complétement délaissé ses enfants, on sent qu'elle les aime... où alors c'est l'amour de sa fille pour sa mère qui transparait à travers son écriture...). Bref, j'ai aimé !