Peine perdue

Publié le par lydiane

Il s'agit du dernier roman d'Olivier ADAM. Olivier Adam est un auteur que j'aime beaucoup. L'année dernière, lors de la rentrée littéraire, je l'ai vu à l'emission La grande Librairie évoqué ce roman. J'ai tout de suite eu envie de le lire. Mais je suis loin d'être la seule à aimer cet auteur du coup, il a fallu que j'attende un peu pour que le roman soit disponible à la médiathèque.

Peine perdue

4ème de couverture :

Les touristes ont déserté les lieux, la ville est calme, les plages à l'abandon. Pourtant, en quelques jours, deux événements vont secouer cette station balnéaire de la Côte d'Azur : la sauvage agression d'Antoine, jeune homme instable et gloire locale du football amateur, qu'on a laissé pour mort devant l'hôpital, et une tempête inattendue qui ravage le littoral, provoquant une étrange série de noyades et de disparitions. Familles des victimes, personnel hospitalier, retraités en villégiature, barmaids, saisonniers, petits mafieux, ils sont vingt-deux personnages à se succéder dans une ronde étourdissante. Vingt-deux hommes et femmes aux prises avec leur propre histoire, emportés par les drames qui agitent la côte.

Avec Peine perdue, Olivier Adam signe un livre d'une densité romanesque inédite, aux allures de roman noir, et dresse le portrait d'une communauté désemparée, reflet d'un pays en crise. Ce livre fait partie du tiercé final du prix des libraires 2015.

Dès les premières pages j'ai été emballée par l'histoire et la façon de raconter les choses. J'aime beaucoup cette succession de personnages qui présentent chacun leur point de vue. Ca m'a rappelé un livre d'Eric Emmanuel SCHMITT, "Les Perroquets de la place d'Arezzo" (http://lydianeyannick.over-blog.com/article-les-perroquets-de-la-place-d-arezzo-121107825.html), où le même procédé est utilisé. Mais dans le livre d'E.E. Schmitt, il y a moins de 10 personnages et ils reviennent au fil des chapitres. Là 22, ça fait un peu beaucoup...surtout qu'une fois le chapitre passé, on ne les retrouve plus en tant que narrateur. Du coup, j'avoue, je me suis un peu lassée. Le milieu du roman m'a semblé longggggggggggg. Néanmoins, plus je me rapprochais de la fin, plus mon intérêt remontait : évidemment j'avais quand même envie de connaitre le fin mot de l'histoire, et savoir pourquoi Antoine a été tabassé.

Ca aurait pu être un roman sans plus pour moi. Mais le dernier chapitre m'a scotché. Oh oui, je dis bravo M. ADAM parce que j'ai failli refermer votre roman en me disant "ouais bon..." et après ce dernier chapitre ça a plutôt été "OH , PUTAIN, MAIS C'EST PAS VRAI !!!!"

Publié dans Lu - entendu...

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B
Quand ça termine comme ça, on voudrait pouvoir encore lire, même si c'est la fin. On est un peu triste de quitter le livre. Enfin, moi, c'est ce que ça me fait.
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S
C'est génial les livres comme ça où tu te dis "bon pas exceptionnel mais je vais quand même aller jusqu'au bout" et en fait la fin te met tellement sur le cul que d'un seul coup ça devient un livre de ouf de dingue ! :) Les livres qui me surprennent sont ceux que je préfère. je trouve que c'est une sensation unique que l'on a qu'en lisant et que sur certains livres.
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