Gravé dans le sable

Publié le par lydiane

Il s'agit du 1er roman de Michel BUSSI, paru à l'époque sous le titre de "Ohama crimes". Suite au succès de "Comme un avion sans elle" et à la sortie de l'anonymat de M. Bussi, ce 1er roman a été réédité sous le titre de "Gravé dans le sable".

Gravé dans le sable

4ème de couverture :

Quel est le prix d’une vie ? Quand on s’appelle Lucky, qu’on a la chance du diable, alors peut-être la mort n’est-elle qu’un défi. Un jeu. Ils étaient cent quatre-vingt-huit soldats sur la péniche en ce jour de juin 1944. Et Lucky a misé sa vie contre une hypothétique fortune. Alice, sa fiancée, sublime et résolue, n’a plus rien à perdre lorsque vingt ans plus tard, elle apprend l’incroyable pacte conclu par Lucky quelques heures avant le Débarquement. De la Normandie aux Etats-Unis, elle se lance à la quête de la vérité et des témoins… au risque de réveiller les démons du passé.

Ca faisait longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un polar. Lire un Bussi cet été me semblait un bon choix : de la détente, du suspens, une lecture sans prise de tête et captivante. Et bien...ce fut le cas ! J'ai bien accroché à l'intrigue : ce pari fait le D-Day qui tourne mal. Alice, une femme marquée à tout jamais par la perte de son Lucky, mais au tempérament bien trempé, est bien décidée à faire éclater la verité, même plus de 20ans après.

J'ai aimé comment l'auteur nous balade d'un suspect à un autre. Comment il nous fait nous interroger sur les pistes les plus improbables...ce personnage n'a-t-il pas un double visage ? Et si...? Mais du coup, il y a forecement une certaine distance entre le lecteur et le personnage. C'est évidemment nécessaire pour que naisse le mystère. Et comme Monsieur BUSSI fait de chaque personnage un suspect potentiel, aucun ne nous semble sympathique à 100%. Le lecteur ne s'attache pas, ne s'identifie à personne.

Il y a quand même un point qui m'a un peu dérangé dans ma lecture c'est le personnage de Nick. Détéctive privé des années 50 dont on entend toutes les pensées au fil du récit. Je voyais une espèce de Nestor Burma, très portée sur la gente feminine, qui se parle à lui-même à la 3ème personne du singulier. Ca m'a saoulé.

Malgré tout, c'est un roman que je conseille et j'ai déjà hate de me plonger dans un autre livre de Michel BUSSI (lorsque les lecteurs de ma médiathèque voudront bien me laisser le temps d'emprunter un de ses livres... ha, je vous jure il a du succès à PAM !)

 

Publié dans Lu - entendu...

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J'ai jamais lu du BUSSI, mais je ne sais pas, ça m'attire pas... <br /> Petite question, le film "comme un avion" est-il tiré du roman de Bussi?
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