Dix-sept ans

Publié le par lydiane

Eric FOTTORINO.

Roman de cette rentrée littéraire, placé strategiquement "en tête de gondole" à la bibliothèque. Du coup, je suis repartie avec !

 

Dix-sept ans

4ème de couverture :

Lina n'’était jamais vraiment là. Tout se passait dans son regard. J'’en connaissais les nuances, les reflets, les défaites. Une ombre passait dans ses yeux, une ombre dure qui fanait son visage. Elle était là mais elle était loin. Je ne comprenais pas ces sautes d'’humeur, ces sautes d’'amour.»
Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l’'étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l’'adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu'’à jamais blessée.
Une trentaine d’'années après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante de sa quête identitaire. À travers le portrait solaire et douloureux d'’une mère inconnue, l’'auteur de Korsakov et de L'’homme qui m'’aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.

C'est le 1er roman que je lis de cet auteur, je viens donc de parcourir rapidement sa biographie : M. FOTTORINO est un journaliste français. Il est fils d'une infirmière, enceinte à 16 ans d'un juif marocain qu'elle ne pourra pas épouser. Clairement c'est l'histoire de ce roman.

Entre Eric et sa mère, il y a une frontière, d'ailleurs il ne l'a jamais appelé maman mais par son prénom, Lina. Cette frontière est là sans qu'Eric ne sache vraiment ce qui l'a construite. Il n'a jamais considéré sa mère comme une maman, il estime n'avoir jamais reçu l'amour qu'un fils est en droit d'attendre. Alors quand sa mère révèle, lors d'un repas de famille, un secret qui la ronge depuis plus de cinquante ans, il part à Nice dans la ville qui l'a vu naitre. Il est à la recherche de ses racines, de son histoire et de celle de Lina, pour comprendre pourquoi leur relation en est là aujourd'hui.

C'est un livre très personnel. Il n'est pas question d'actions ou de rebondissements ici, mais plutôt d'introspection. Je me suis parfois perdue avec les allers-retours dans la mémoire de l'auteur, mais c'est très bien écrit et ça reste un beau roman.

 

Publié dans Lu - entendu...

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B
Ah c'est bien, j'ai hésité à l'acheter car je voulais le lire. Ce n'est pas le premier livre d4Eric Fottorino que je voulais lire, j'ai noté il y a longtemps dans mon carnet : "Korsakov" et "L'homme qui m'aimait tout bas". Et c'est lui qui a créé le journal "le 1" dont j'ai été abonnée pendant un certain temps. Mais comme les thèmes ne me plaisaient pas à tous les coups, je n'ai pas renouvelé l'abonnement et j'achetais en librairie les numéros qui me plaisaient. Ca fait longtemps que je n'en ai pas acheté car avant je recevais un mail toutes les semaines, ce qui parfois m'incitait à entrer dans une librairie.
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