La part des flammes

Publié le par lydiane

de Gaëlle NOHANT

La part des flammes

4ème de couverture :

4 mai 1897. Autour de l’épisode méconnu du tragique incendie du Bazar de la Charité, La Part des flammes mêle les destins de trois figures féminines rebelles de la fin du XIXe siècle : Sophie d’Alençon, duchesse charismatique qui officie dans les hôpitaux dédiés aux tuberculeux, Violaine de Raezal, comtesse devenue veuve trop tôt dans un monde d’une politesse exquise qui vous assassine sur l’autel des convenances, et Constance d’Estingel, jeune femme tourmentée, prête à se sacrifier au nom de la foi.
Qu’ils soient fictifs ou historiques (la duchesse d’Alençon, née duchesse de Bavière, est la sœur de Sissi), Gaëlle Nohant donne vie et chair à ses personnages dans une histoire follement romanesque, qui allie avec subtilité émotion et gravité. Tout à la fois porté par un souffle puissant, littéraire et généreux,
La Part des flammes, nous entraîne de rebondissements en révélations à la manière d’un roman feuilleton.

J'ai entendu beaucoup de bien de ce roman et ça faisait un moment que je voulais le lire. Avoir regardé le téléfilm "Le bazar de la Charité" a renforcé cette envie. L'auteur nous présente trois femmes. Il y a tout d'abord Sophie d'Alençon, qui est une grande figure de la bourgeoisie parisienne. Elle brille par sa générosité et l'aide qu'elle apporte aux plus démunis. Bien entendu elle tient un comptoir au Bazar de la Charité, et s'est un honneur de pouvoir être à ce comptoir. Sophie d'Alançon a choisi  2 jeunes femmes : Violaine de Raezal et Constance d'Estingel. Violaine de Raezal a epousé un homme, en seconde noce, cela lui ouvrira les portes de la bourgeoisie. Mais depuis qu'elle est veuve, les langues se délient et elle devient "persona non grata". Constance est une toute jeune femme, qui a été confiée à un couvent pendant toute son éducation. Sa foi la pousse à rompre ses fiançailles avec un jeune journaliste.

Ces trois femmes se retrouvent au Bazar de la Charité. Quand ce dernier prend feu, c'est toute leur vie qui bascule. L'auteur décrit merveilleusement bien la vie au XIXème S et notamment la place des femmes dans la société bourgeoise. Elle a une écriture très détaillée qui plonge totalement le lecteur au coeur du brasier. Ces trois femmes qui étaient quasiment des inconnues les unes pour les autres se retrouvent liées par l'épreuve qu'elles ont traversé. Le lecteur va découvrir leur combat après le Bazar et comment elles vont décider de prendre leur destin en main.

Publié dans Lu - entendu...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
1
J'en ai entendu aprler à la radio, ils en disaient du bien effectivement
Répondre
B
C'est sûr qu'il doit être beau ce livre s'il est aussi prenant que le film. Mais moi, j'ai du mal à lire un livre dont j'ai vu le film. Ou alors de nombreuses années plus tard comme j'ai fait lorsque j'ai lu le Docteur Jivago.
Répondre
L
Ce n'est pas la meme histoire que le téléfilm. Ca se passe au Bazar de la Charité, mais la ressemblance s'arrête là.